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Analyse de la santé économique française en 2021

Afin de connaitre la santé financière d’un pays on peut prendre en considération certains indicateurs qui permettent de mettre en exergue la santé financière du pays.

L’analyse de la santé économique d’un pays peut être facilité par l’analyse de certains indicateurs. On retrouve tout d’abords le taux de chômage, il reflète le pourcentage de la main d’œuvre disponible qui n’a pas d’emploi. On retrouve ensuite le PIB qui est l’un des indicateurs les plus connus, il mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année. On retrouve ensuite le taux d’inflation, elle se traduit par une augmentation générale des prix ce qui entraine une perte du pouvoir d’achat.


Le taux de chômage :


Quand on parle de santé économique d’un pays on doit nécessairement interpréter le taux de chômage, il est l’un des éléments essentiels qui permet d’analyser la santé économique d’un pays puisqu’il est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs. Il met en exergue la sous-utilisation de la main d’œuvre disponible, il reflète l’incapacité d’une économie à créer suffisamment d’emploi afin de répondre à la demande d’emploi.




Concernant l’analyse de cette courbe on peut dire que le taux de chômage est quasi stable, puisqu’au 3ème trimestre de l’année 2021 il oscillait entre 8.0% et 8.1%, ce qui correspond au même taux qu’au quatrième trimestre de 2019 qui marquait le début de la pandémie du COVID. Les chiffres du 4ème trimestre n’ayant pas encore été dévoilés les prévisions de l’OFCE* annonces une fin d’année 2021 à 7.8% de taux de chômage.

Concernant l’horizon 2022 L’INSEE** met en avant un taux qui augmenterait un peu sur les 6 premiers mois dû à un ralentissement des créations d’emplois salariés, mais dans un second temps L’INSEE prévoit une croissance de la population active inférieure à celle de l’emploi ce qui conduirait à une baisse graduelle de 0.1 point par trimestre. De plus, la forte hausse du nombre de contrat d’apprentissage attendue cette année contribue elle aussi à un déclin graduel du taux de chômage.

Le soutien de l’état aux entreprises a permis de préserver une partie des emplois, en effet en 2020 plus de 8 millions de salarié ont pu bénéficier du chômage partiel, l’aide a couté un peu plus de 27 milliards d’euros, cela a permis aux entreprises de se maintenir à flot et de maintenir l’emploi. On note également un déclin dès 2020 du taux de chômage des jeunes avec 1.4% de moins en 2021 par rapport à 2020, entre autres dû au développement de l’alternance et la mise en place du plan « un jeûne une solution » mis en place par l’état.

On peut également prendre en compte le fait que certains secteurs d’activité on sur resté solide malgré la crise sanitaire. Parmi ces secteurs on retrouve les métiers du numériques dont le chiffre d’affaires a augmenté au premier semestre 2021 de près de 15%. On retrouve également les métiers du service aux particuliers et principalement l’aide à domicile et les aides à domicile.

Vous l’aurez compris le taux de chômage à ses limites en ce qui concerne l’analyse de la performance du marché du travail, il doit nécessairement être analysé cependant cette analyse doit être complétée par l’analyse de d’autres indices.


*OFCE : Observatoire Français des Conjonctures Economique.

**INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques


Le PIB :


Le PIB ou produit intérieur brut est souvent utilisé pour analyser la croissance économique d’un pays puisqu’il mesure la production économique intérieur réalisé par le pays, il est l’un des indicateurs essentiels qui permettent d’analyser la santé économique du pays. Concernant l’étude du PIB l’indicateur à utiliser est le taux de croissance du PIB. Concernant le taux de croissance du PIB en France on note pour l’année 2020 une récession historique avec une chute du PIB de 8.3% par rapport à 2019 dû à l’apparition du COVID et à un manque de mise en œuvre visant a palier l’impact du COVID sur l’économie française. Concernant l’horizon 2022, il convient de noter que d’après les dernières estimations de la banque de France du 20 décembre 2021 on sait que la croissance attendrait 6.7% pour 2022 les estimations annoncent une moyenne annuelle de croissance de 3.6%. Concernant l’analyse de ces chiffres on peut dire que l’économie française a rebondi rapidement et s’est remise assez rapidement de la situation économique dramatique de 2020 qui est bien évidement liée à l’apparition du coronavirus, ce rebond en 2021 s’explique en partie par une accélération de la campagne vaccinale en France et plus globalement partout en Europe. Cela est complété par une mise en œuvre rapide et efficace des plans de relance et d’investissement sur l’année 2022 qui devrait permettre le maintien de cette reprise économique.

Le taux d’inflation :


L’inflation se défini comme une perte de pouvoir d’achat de la monnaie impliquant une hausse des prix et de ce fait une perte de pouvoir d’achat. Concernant la hausse des prix leur inflation dépend du type de produit. En effet on note une forte accélération des prix sur les produits manufacturés et l’alimentation, cependant pour ce qui concerne le tabac l’énergie et les services les prix restaient stable en novembre 2021 et l’INSEE prévoit une stabilisation du prix de ces produits.



En 2021, selon l’INSEE les prix à la consommation ont augmenté de 2.8% sur le dernier trimestre avec une inflation moyenne sur l’année de 1.6%. Cette hausse de l’inflation s’explique par des hausses conséquentes dans certains secteurs, avec une hausse du prix des énergies, des services mais également des produits manufacturés.

Concernant l’horizon 2022 l’inflation devrait restée supérieure à 2.5% au premier semestre 2022, cependant l’INSEE prévoit un léger rebond du pouvoir d’achat pour le second trimestre 2022.

Dans une analyse globale on peut dire que cette inflation ne touche pas que la France mais tous les pays de le zone euro, en effet les premières estimations de L’INSEE de novembre 2021 annonce que le taux de l’inflation a battu un nouveau record avec un taux de 4.9% sur un an, c'est un niveau record qui n’a pas été atteint depuis 1991. Cela est dû bien évidement à la crise sanitaire qui a ralenti les productions à l’échelle mondiale, de cette situation a découlé des problèmes d’acheminement et de transformation des matières premières nécessaire à l’activité des industries.

La crise sanitaire de laquelle a découlée une hausse des prix met en exergue notre extrême dépendance à la chine. On le sait les produits informatiques, électroniques mais également le textile sont produit en grand nombre en chine. L’un des exemples qui met le mieux en lumière cette dépendance c’est la pénurie de puces électroniques nécessaires à la construction des véhicules qui avait fortement impacté le marché de l’automobile Français, avec une diminution des ventes sur ces deux dernières années. En effet sur l’année 2020 et 2021 on note une baisse des ventes de plus de 30% par rapport aux performances avant la crise sanitaire.

La crise sanitaire permet de prendre conscience encore un peu plus de notre réelle dépendance aux chaines de productions chinoise. Une plus forte autonomie de la France sur la production des matières premières nécessaires aux industries aurait permit de réduire l’impact de la crise sanitaire sur certaines de nos industries françaises. Cela aurait comme conséquence un prix probablement plus élevé concernant la transformation des matières premières dû à une main d’œuvre française plus chère, cette hausse des prix se répercuterait sur le produit fini. En effet cette indépendance a un prix mais elle permettrait à la France en cas d’une nouvelle crise semblable de pouvoir subvenir elle-même au moins en partie aux besoins de ses industries.


En conclusion :


- Un PIB de 0.4% au dessus de son niveau avant l’épidémie, dû à une consommation qui devrait poursuivre son rattrapage et même faire progresser la consommation dans certains secteurs pourrait même être supérieur à la consommation avant COVID. Cependant d’autres secteurs tels que l’hôtellerie et la restauration ne retrouveront pas tout de suite leur activité d’avant crise.

- Un taux de chômage stabilisé dont la stabilisation devrait se poursuivre pouvant même conduire progressivement à un déclin du taux de chômage. Cela s’explique du fait des aides mises en place par l’état mais également dû à la demande grandissante de main d’ouvre dans certains secteurs.

- Une inflation qui devrait se poursuivre début 2022.



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